La protéinurie associée à l’hypertension artérielle chez la femme enceinte nécessite une prise en charge urgente. Le fait est qu’en cas de toxémie gravidique, la vie de l’enfant et de la mère est en danger à très court terme. Notons que la protéinurie est normale quand elle est comprise entre 50 et 100 mg/24 h, ce taux peut grimper de manière psychologique jusqu’à 200 mg/24 h chez la femme enceinte durant le premier trimestre.
Comment détecter la protéinurie chez la femme enceinte ?
La protéinurie se définit comme l’élimination pathologique dans les urines d’une quantité de protéines dépassant 155 mg soit 0,15 g/24h. On peut découvrir cette anomalie lors d’un dépistage systématique par examen avec une bandelette urinaire, pendant l’exploration d’un syndrome œdémateux, lors d’une surveillance de grossesse ou au cours d’un bilan d’une hypertension artérielle ou une maladie générale. Lorsque la présence d’une protéinurie est avérée, il faudra examiner la patiente, examiner le sédiment urinaire notamment la présence de leucocytes et/ou d’hématite, mesurer le potassium, sodium, protide, urée et créatinine dans le sang. Il faudra aussi examiner la pression artérielle, pratiquer un examen cytobactériologique des urines (ECBU).
La toxémie gravidique chez la femme enceinte
La prise en charge de la toxémie gravidique chez la femme enceinte est composée de repos en décubitus strict, extraction d’urgence de l’enfant par césarienne si l’on constate une absence d’amélioration ou aggravation du tableau clinique et traitement antihypertenseur. En ce qui concerne la néphro-angiosclérose, il s’agit de la conséquence d’une hypertension artérielle non ou insuffisamment traitée. Cette maladie se manifeste par une protéinurie inférieure à 1 g/24 h, le fait d’avoir de petits reins, l’absence d’anomalie sur le sédiment urinaire ainsi que la présence d’une insuffisance rénale due à l’augmentation de la créatinine et de l’urée sanguine.
Risque de complications liées à la protéinurie chez la femme enceinte
Quand les concentrations dépassent trop largement les seuils de normalité, le médecin ou gynécologue propose des examens médicaux complémentaires. Une femme enceinte qui sécrète une importante dose de protéines dans les urines peut souffrir de pré-éclampsie. Cette complication de grossesse peut avoir des conséquences graves pour la mère et l’enfant à naître. La pré-éclampsie est fréquente au cours de la première grossesse, ces risques de complications surviennent généralement lors du 3e trimestre ou juste avant l’accouchement. La protéinurie chez la femme enceinte s’accompagne d’une hypertension artérielle gravidique. L’association de ces 2 maladies peut conduire au déclenchement de l’accouchement. C’est pour cette raison que la protéinurie chez la femme enceinte ne doit pas être prise à la légère.
Répercutions des complications liées à la protéinurie ?
Le diagnostique d'une protéinurie chez une femme enceinte peut conduire à la proscription de plusieurs types de traitements (les corticoïdes, anticonvulsivants, antihypertenseurs...), d'activités physiques et même parfois des simples tâches ménagères. Cela n'irait cependant pas jusqu'à lui interdire de faire appel à un spécialiste de la photographie de femmes enceintes à Lyon pour immortaliser les derniers moments de sa grossesse ou éventuellement les premiers instants de la naissance prématurée de son bébé à l’hôpital.